Darwin Custom au festival Motorbeach

Il y a quelques jours, on entendait parler de Motorbeach, un festival alliant surf et custom culture situé à Salinas, en Espagne. Bien décidés à enfourcher nos machines le plus loin possible, nous voilà partis pour une nuit de route en terre hispanique.

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8h du matin, samedi 7 septembre. On arrive enfin sur le lieu, après plus de 600km à rouler au pas sans GPS en tractant nos 500 kilos de ferraille sans s’endormir, petit exploit pour nous tout de même. On décharge le tout et on va se faire connaitre auprès de Russell Mecanica, organisateurs de la partie moto de l’évènement, qui nous apporte une attention toute particulière. Et pour cause, Darwin Custom était non seulement le seul atelier français inscrit, mais on était surtout les seuls étrangers ! On a donc jamais su si les participants étaient émerveillés par nos montures ou simplement curieux de voir des plaques françaises sur leur territoire, probablement un peu des deux…

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Premier ressenti, il y a du surf. On ne peut s’empêcher de comparer tout ça au Wheels & Waves ou on se rendait 3 mois plus tôt qui manquait cruellement de surf, et même si on ne parle pas d’un évènement à la même échelle, on se sent tout de suite bien quand on voit que les stands des préparateurs côtoient des petits artisans locaux qui fabriquent des housses sur mesures pour nos petites (et grandes) planches chéries. On pourrait même regretter l’absence d’action motoristique, pas de ride spécialement prévu et des motos plus dingues les unes que les autres, mais résolument bricolées dans le but de les exposer. Il y en avait pour tous les goûts, du petit scrambler avec rack pour aller surfer tranquille au chopper de 12 mètres de long surmonté d’uréthane – NDLR des roues de skate – en passant par du cafe racer classique. On a envie de voir tout ça rouler mais on se contentera de partir à l’aventure sur la côte par nous mêmes.

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Inutile de le préciser parce que les photos en disent long, mais on en a pris plein les yeux. Le principe est simple, de la route vallonnée à souhait, à flanc de falaise, entre des petites criques désertes ou la houle s’engouffre tranquillement. Personne à l’eau, le paradis du ride à tous les points de vue. On est très, très loin des pics blindés de la côte landaise à cette époque de l’année alors forcément on a envie d’en profiter. On retourne poser les bécanes à l’exposition, pleines de boue et bien crades, et à voir la tête des gens ça donnait un peu l’impression de rentrer dans un concours félin avec un chien galeux mais c’était assez grisant. Bref, on sort les planches volumineuses et on va se mettre une session dans le gros mètre et demi pas très creux mais tout de même un peu violent qui nous attendait, comme en témoigne la dérive et les plugs du fish bleu qui n’a pas supporté la pression. Paix à son âme.

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On va passer sur la soirée qui dépasse largement la thématique de ce site. Deuxième jour, même programme avec un peu plus de kilomètres avalés et du petit surf, mais surtout une grande découverte. Impossible de partir sans avoir fait un tour à la Longhouse qui organisait l’évènement global, sans pour autant savoir trop ce que c’était. On ne pourra pas vous montrer de photo faute de batterie suffisante mais allez faire un tour sur le site internet vous comprendrez, grande claque. Une maison immense transformée en musée du longboard, en hôtel et en petit bar à surfeurs.

Somos agua, libertad y sobre todo longboard.

Il y avait beaucoup de vie et des bières à 1,80€ alors on ne peut que vous conseiller de vous y rendre si vous ne passez pas loin, ça vaut vraiment le détour. On est malheureusement arrivé trop tard pour y manger, mais bien nous en a pris puisque les organisateurs de l’évènement ont fait de même et nous ont gentiment conviés à les suivre dans une cidrerie voisine. C’était la cerise sur le gatito, finir la soirée à table avec l’équipe de Motorbeach qui nous fait goûter à des plats et des boissons typiques d’Espagne. Superbes rencontres et incroyables moments.

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Pas possible de finir cette article sans remercier toute l’équipe de Russell Mecanica, tout particulièrement Eduardo, notre seul correspondant francophone, ainsi que Fidel de Speed Metal avec qui on a beaucoup partagé pendant et après le repas. Alors muchas gracias amigos, et à l’année prochaine !

On vous laisse avec quelques photos de l’exposition, il y a du niveau, et si vous voulez suivre nos prochains périples rejoignez-nous sur la page Facebook de Neverthelens. Plus on est de fous plus on rit !

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