Les Z-Boys ou l’origine du skateboard moderne

À travers cet article, nous allons vous faire voyager dans le temps avec les Z-Boys. Un retour en arrière qui va nous permettre de comprendre comment la planche à roulettes est, aujourd’hui, devenue un véritable art de vivre.

Tout commence dans les années 70, sur la côte ouest des État-Unis, dans le quartier de Venice. Un groupe d’amis surfers comprend qu’il y a plus de béton que de bonnes vagues sur terre. Avec l’arrivée des roues en gomme et d’un matériel plus solide, ils décident de fonder une team de skate en accord avec le surf shop Zephyr (d’où le terme Z-boys). Ils remportent de nombreuses compétitions à travers la Californie.

Durant la sécheresse de 1979, les autorités ordonnent aux particuliers de vider leurs piscines. C’est à partir de là qu’ils commencèrent à rider les bassins vides. La discipline du bowl est née.

Après plusieurs années à rafler tous les titres, les Z-boys se séparent. Mais trois d’entre eux, par la suite, continueront à faire couler de l’encre.

TONY ALVA :

Surement le plus arrogant mais le plus talentueux des Z-boys. Sa fougue lui a valu le privilège de rentrer les premiers tricks aériens (frontside air). Il est devenu aussi le premier champion du monde de skate mais tourne rapidement le dos aux grandes compagnies pour monter sa propre marque : Alva Skates.

STACY PERALTA :

On peut considérer qu’à 19 ans, il devint le pro-skateur le mieux côté. En association avec Georges Powell, il fonda la compagnie Powell Peralta et c’est autour de cette marque qu’il réussi à réunir les meilleurs skateurs du moment pour former la Bones Brigade. Il se lance dans le réalisation de films et produit les premières vidéos du jeune prodige, Tony Hawk. En 1991, il quitte sa marque pour se consacrer à plein temps à la production pour la télévision. Il a été récompensé au festival du film de Sundance pour son documentaire « Dogtown and Z-boys« .

JAY ADAMS :

D’après Peralta, il est « le skateur le plus naturel au monde ». Il tourne le dos à la compétition et continue de surfer dans la baie de Venice. A l’âge adulte il eut de nombreux démêlés avec la justice pour diverses affaires d’agressions et de drogue. Sa dernière incarcération date de 2006 et à sa sortie de prison, Hurley Clothing signe l’éternel prodige.

Aujourd’hui l’esprit Z-boys n’a pas disparu, de nombreuses marques ressortent des modèles de board « old school » comme Penny Skateboards ou encore Globe avec la petite Bantam qui a été adoptée chez Neverthelens. On finira par une galerie de photos d’époque qui valent vraiment le coup d’oeil.